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 Wanna kick your ass [R.]

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Amadéa Callahan

Amadéa Callahan


Nombre de messages : 46
Pseudonyme : Pennylane
Date d'inscription : 27/12/2008

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MessageSujet: Wanna kick your ass [R.]   Wanna kick your ass [R.] I_icon_minitimeDim 28 Déc - 21:35

Wanna kick your ass

TOPIC RESERVE A ALLEN EDGECOMB


    « Pourquoi faut-il toujours que tu bavasses pendant mes cours Hitchclan ? Tu n’as pas assez de tes pauses et repas pour raconter ta vie passionnante et pleine d’aventures à tes camarades ? C’était le dernier avertissement, à la prochaine remarque c’est la colle ! »

    Amadéa lorgna en direction du rouquin, les sourcils arqués, les lèvres pincés. Tous ici connaissaient cette expression. Lorsque leur professeur de MDM l’arborait, mieux fallait ne pas répliquer, surtout si vous saviez quel était son don… Tous savaient qu’elle n’utiliserait jamais son pouvoir contre un élève, c’était tout bonnement impensable, mais la menace restait présente, les sorciers savaient à quel point il pouvait être difficile de maîtriser son pouvoir lorsque l’on était en proie à de vives émotions, même à 30 ans. La douce musique annonçant la fin des cours retentit enfin et d’un même mouvement les élèves se hissèrent sur les jambes pour courir vers la Salle à Manger. Seuls quelques retardataires demeurèrent encore quelques minutes au fond de la salle, certains attendant pour poser une question à la jolie professeur qui rangeait à ce moment ses affaires dans sa belle sacoche de cuir râpé.

    « Madame Callahan, j’aurais voulu savoir si notre rendez-vous de fin d’après-midi tenait toujours ? » La petite voix de Caeeleese fit émerger Maddie de ses pensées et elle fixa son élève en souriant. « Miss Donatelli, nul besoin de chuchoter, il n’y a rien de secret dans nos entrevues en tête à tête. Mais bien sûr que le rendez-vous est maintenu. Nous verrons si vous avez bien travaillé ce que nous avons vu la semaine dernière ! » Son élève rougit légèrement, lui adressa un immense sourire et s’éclipsa discrètement, laissant la place à une autre élève. Et ce fut ainsi pendant une demi heure, comme pratiquement à la fin de chaque cours. Amadéa était réputée pour accorder une grande attention à ses élèves. Elle était à leur écoute, à n’importe quel moment et était heureuse de les aider au besoin. Bien sûr elle savait également être ferme et sans merci, après tout elle avait aussi été cancre dans une vie passée, et serrer les vis à certains de ces jeunes la faisait bien rire intérieurement. Lorsque la salle se fut enfin vidée de toute présence humaine, l’enseignante termina son rangement et pris la direction de la salle des professeurs. Débouchant dans le couloir de l’aile qui leur était réservée, Amadéa surpris un ricanement à quelques pas d’elle et en moins de deux elle fit face à deux élèves de première année qui semblait préparer un mauvais coup. En la voyant leur sourire de vanqueur s’évanouit aussitôt et la jeune femme n’eut pas le temps de prononcer un seul mot qui filait déjà, la queue entre les jambes. Posant la main sur la poignée de porte de la salle des profs, la jeune femme l’entrouvit tout en fixant toujours les élèves prendre la fuite. « O’Connors ! Hudson ! La prochaine fois que vous voulez piéger les professeurs tâchez d’être plus discrets ! Je pourrais vous apprendre quelques tours si vous voulez ! » Se laissant aller à un éclat de rire cristallin elle pénétra dans la pièce.

    Difficile d’expliquer ce qui se passa alors. Tous ses sens furent en éveil dans la seconde où elle mis les pieds dans la salle. Cette voix. Cette odeur. Cette silhouette. Elle resta pétrifiée, sur le pas de la porte, la buche grande ouverte, le regard agrandit de stupeur fixant un grand blond qui serait la main à l’une de ses collègues. Lui. Ici. Maintenant. Ce n’était pas possible. Sentant une vague de sentiments puissants la submerger, Amadéa ne prononça pas un seul mot et sortie vivement de la pièce. Il fallait qu’elle se calme si elle ne voulait blesser personne dans la pièce. Se donnant quelques minutes elle respira profondément, tentant de refouler tous les sentiments et flash du passé qui l’assaillait à ce moment même. Il fallait qu’elle entre dans cette pièce, sereine, qu’elle se contrôle. Poussant un soupir qui en disait long elle appuya de nouveau sur le bois verni de la porte et se faufila dans la pièce. Elle n’alla pas rejoindre ses collègues pas plus qu’elle n’alla saluer le nouvel arrivant. Elle préféra rejoindre la fenêtre, dans le coin le plus reculé de la pièce et s’isola, respirant l’air frais de ce mois de décembre.
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Allen Edgecomb

Allen Edgecomb


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MessageSujet: Re: Wanna kick your ass [R.]   Wanna kick your ass [R.] I_icon_minitimeDim 28 Déc - 22:35

    « Bonjour, je suis votre nouveau professeur de littérature anglaise. Je vous vois déjà, "j'aime pas lire" ou encore "Shakespeare est rabougri". Et bien, je vais tenter et réussir à vous faire changer d'opinion. Oh, je m'appelle Mr Edgecomb. »

    Teintant le tableau de son écriture filiforme, Allen se tourna vers ses nouveaux élèves qui le dévisageaient grandement. Peut être que sa cravate mise à la hâte était mal mise, qu'il avait du dentifrice sur le coin de la bouche, ou que sa braguette était ouverte, mais ses élèves étaient réellement bizarre. On aurait cru qu'ils ouvraient la bouche, écarquillant les yeux pour mieux apercevoir le nouveau professeur. Allen leur offrit un sourire plein d'ironie, et ouvrit son bouquin. Edgar Poe, Shakespeare et compagnie allait ravir leur cour, c'en était sûr.

    Le jeune et charismatique commença son cour dans le calme. Certains semblaient distraits, d'autres captivés par son aisance. Quelques jeunes femmes le fixaient, tentant des œillades charmeuses. Il y répondait par un léger sourire. Allen était marié, mais pas fidèle pour autant. Qui plus est, il avait la chance d'être aussi bien conservé. Il avait les mêmes pommettes qu'avant, le même sourire blanc et certaines rides étaient venus dire bonjour. Mais il ne faisait pas spécialement attention à son apparence, et préférait la parole au physique.
    « Monsieur ... Johston ? Je vous ennuie ou les fesses de votre voisine vous intéresse plus ? » L'élève concerné détourna le regard et fit moins le fier. La jeune fille concerné prit un air outré, et Allen put lire dans son regard que le soit disant Johnston allait s'en prendre plein la tête à l'intercours. Les répliques sèches marchaient toujours avec les adolescents, il avait appris à être plutôt sarcastiques avec eux.

    Enfin le cours prit fin. Les élèves sortirent calmement, et Allen feuilletant un livre, se vit interrompre par une collègue qui lui proposa d'aller prendre un café à la salle des professeurs. Il acquiesça, et joyeusement, rangea ses affaires. Il se sentait presque bien dans cet école, et les élèves semblaient plutôt corrects. La collègue qui s'appelait Gretchen fit quelques commentaires pendant le trajet qui les séparait du lieu de repos. Allen les écouta et les commenta, avec une pointe d'humour. Il l'aimait déjà bien. La jolie blonde lui ouvrit la porte, et il découvrit enfin le repaire des professeurs. Certaines bouquinaient, d'autres corrigeaient des copies en hâte. D'autres bavassaient à côté de la machine à café, et Gretchen prit le temps de le présenter à tout le monde. La porte s'ouvrit à plusieurs reprises lorsqu'il serra la main à une jolie brune qui lui souriait avec son air charmant. Il n'y fit pas attention, jusqu'à ce que ce parfum ne parvienne à ses narines. Une ode à la beauté qu'il connaissait sur le bout des doigts.

    Elle. Son attitude. Une chaleur vint l'envahir un instant, et il tourna la tête. Une ombre se faufila vers un renfoncement où une fenêtre prenait place. Une chevelure blonde le marqua, et il sut immédiatement qui se cachait. Il n'avait pas besoin de la voir pour savoir, il n'avait besoin de l'entendre. Son pas gracieux avait résonné tant d'années dans ses oreilles, qu'il était imprégné au plus profond de ses membres. Son odeur distincte qui le mettait dans un état second la trahissait. A cet instant précis, café à la main, il était ailleurs. Dans un passé plutôt proche. Le moment, où il l'avait laissé, photographiant mentalement son corps nue sous les draps, l'odeur de ses cheveux imprégnés dans son tshirt, son visage détendue qui trônait sur l'oreiller. Tout revenait, et il n'en était que submergé. Il ne put rien répondre à la question d'une collègue. Un incroyable moment d'absence le frappa.

    Et pourtant, il s'avança vers le diable. Il réduisit la distance entre la tentation même et son propre corps. La nuit où ils s'étaient unis restait ancré au plus profond de ses sens. La chaleur familière le submergeait et il allait défaillir en croisant ses pupilles. Des pupilles surement noires. Il l'avait laissé, il connaissait sa faute. Il s'en voulait chaque minute de chaque jour. Mais il ne pouvait revenir en arrière. Il fallait l'affronter. Alors qu'elle se tenait, appuyée contre la fenêtre, il tendit la main. Tout le monde les regardait. Peut être qu'ils sentaient à quel point la distance avait été dure. Peut être qu'ils sentaient à quel point il en était encore éperdument amoureux. Il voulait qu'elle le regarde, qu'elle fasse abstraction un instant de leur passé. Qu'ils recommencent tout par une simple poignée de main.
    « Je m'appelle Alle Edgecomb. Je suis le nouveau professeur de littérature. » Main tendu vers elle, il essayait tant bien que mal de calmer son coeur, qui semblait prêt à partir loin. Loin de la seule femme dont il avait été réellement amoureux.
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